Droit à la déconnexion, un argument supplémentaire à l’embauche
La loi du 8 août 2016 a mis en place un droit à la déconnexion pour l’ensemble des salariés, et plus particulièrement pour les cadres et cadres supérieurs ainsi que les personnes travaillant en home office.
A une heure où l’équilibre entre la vie professionnelle et privée est clé pour les candidats au moment d’envisager un changement de poste, il s’agit là d’un argument supplémentaire que vous pouvez mettre en avant.
Le droit à la déconnexion vise à garantir aux cadres (particulièrement ceux en forfait jours) des plages de repos, pendant lesquelles ils ne sont pas tenus de répondre aux sollicitations (appels ou mails) professionnelles.
Pour ce faire, il faut, en fonction de la taille de l’entreprise, mettre en place à un accord lors d’une négociation collective ou à défaut une charte de droit à la déconnexion.
Il s’agit de définir quelles sont les modalités mises en place pour que les salariés puissent « déconnecter » de leur travail sereinement. Cela peut aller d’horaires au-delà desquels un mail ou un appel ne peut exiger de réponse (au-delà de 19h00 par exemple), de réunions qui s’organisent au sein d’un créneau défini, ou même, à l’instar de Volkswagen, de l’extinction des serveurs pour empêcher les communications entre 20h et 7h00.
Bien entendu il faut trouver le juste milieu entre la souplesse du forfait jour et du home office et les mesures pour le droit à la déconnexion, l’un de devant pas empêcher l’autre et vice-versa.
Dans le cadre de vos recrutements de cadres, surtout si vous mettez à leur disposition ordinateur et téléphone portables, mettre en avant les mesures que vous avez mises en place peut être un argument supplémentaire mais surtout rassurant pour les candidats.
A noter que les cadres dirigeants ne sont pas concernés par cette mesure.